Nectalis 3 - Journal & Livre de bord
Thursday, 24 November 2011 08:34

Carte de la campagne Nectalis 3

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09/12/2014

C’est la fin de la campagne Nectalis 3. Le bateau est arrivé un peu avant 9H00 du matin. Ce fut aussitôt l’effervescence pour ranger le matériel, débarquer les échantillons qui vont être rapatriés dans les laboratoires, sauvegarder toutes les données, déposer le matériel lourd dans les docks, et nettoyer le bateau pour qu’il soit prêt à repartir dans quelques jours pour sa prochaine mission. Comme pendant toute la campagne, tout le monde est mis à contribution : membres de l’équipage et de l’équipe scientifique sont à pied d’œuvre.

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Avant que tout le monde ne se disperse nous essayons de faire une photo de groupe de cette fine équipe (il en manque quelques-uns sur la photo cependant).

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Depuis la station 19 nous longeons la côte ouest de la Grande Terre et nous naviguons dans le courant sud « Alis » nommé d’après le bateau sur lequel nous sommes et qui longe la côte. Nous n’avons pas observé de phénomène de remontée d’eau froide (upwelling) à la côte ce qui arrive parfois quand le vent est important.

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En cette dernière journée de travail à bord, nous avons effectué 2 stations d’échantillonnage : les stations 20 et 21. Le dernier coup de chalut, le 32ième de la mission Nectalis3 et le 102ième de l’ensemble des campagnes Nectalis, a été le plus gros de cette campagne. En effet nous avons remonté environ 4-5kg de micronecton. Les poissons lanternes (Myctophidae) représentaient environ 2.5kg. Nombre d’entre eux portaient des parasites rouges externes de quelques centimètres de long, accrochés sous la peau ou sur les branchies ; ce sont probablement des copépodes parasites.

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Le chalut contenait également de beaux spécimens de calamars avec 2 gros Sthenoteuthis oualaniensis mesurant près de 30 cm et 2 Eucleoteuthis luminosa de taille plus modeste (~20 cm) et reconnaissables aux longues bandes blanches luminescentes sur leur manteau. Enfin il y avait également une très grosse salpe mesurant 20 cm et pesant 600 g.

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Le travail s’est terminé tard dans la nuit et nous avons tous pris un peu de repos pendant que le bateau faisait route vers la passe pour entrer dans le lagon calédonien.

Nous nous sommes rapprochés de la Grande Terre et de la barrière de corail, plus que deux stations avant de revenir au port le mardi 9 décembre. Nous longeons la côte ouest de la Grande Terre en descendant vers le sud et nous naviguons dans des eaux chaudes.

07dec2014

Au cours de la station d’échantillonnage n°19, nous avons effectué le centième chalutage de micronecton de la série des campagnes Nectalis. Il nous faudra célébrer cet évènement dignement. Nous avons effectué deux chalutages de jour, à 15 m et à 490 m de profondeur. Le chalutage à 15 m contenait surtout des organismes gélatineux dont une espèce que nous n’avions pas encore vue, et des salpes. Le chalutage effectué en profondeur contenait une bonne variété de poissons, calamars et crustacés, chacun en petites quantités.

Nous nous trouvons à la hauteur du nord de la Grande Terre. Le bateau roule à nouveau beaucoup et le mal de mer touche quelques membres de l’équipe. Cela ne nous empêche pas de travailler cependant.

La station d’échantillonnage 18 a été un peu chaotique. En effet nous avons eu un problème avec le câble connecteur de la CTD qui porte les sondes de température, salinité et les bouteilles de prélèvements d’eau. Il a fallu 2 heures pour inspecter le câble et remettre les choses en ordre.

L’échosondeur nous signalait une couche de micronecton assez dense et nous avions de grands espoirs lors de la remontée du chalut à micronecton. Espoirs déçus cependant car le chalut ne contenait que des organismes gélatineux et des larves leptocéphales d’anguilles et congres. Il y avait aussi cependant un petit poisson qui appartient sans doute à la famille des lottes, un Lophiidae, et que les membres de l’équipe scientifique ont baptisé : poisson vache, poisson pokemon ou poisson pierre.

06dec2014

Après un rapide stop de 6 heures sur l’atoll des Chesterfield, nous sommes repartis en haute mer pour poursuivre notre plan d’échantillonnage. Aujourd’hui nous avons effectué les stations d’échantillonnage numéro 15 et 16. Dans le chalut à micronecton de la station 15 nous avons trouvé de grands organismes gélatineux dont le plus gros faisait presque 30 cm de long. Nous n’avons pas été aussi chanceux à la station suivante dont le chalut à micronecton ne contenait presque rien.

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Apres la station 14, nous avons profité de la proximité des atolls des Chesterfield pour aller nous abriter quelques heures dans le lagon. Nous sommes descendus à terre pour fouler le sable et pour que chacun puisse se dégourdir un peu les jambes et prendre un peu de repos étant donné que le vent souffle toujours. L’atoll abrite une importante population d’oiseaux marins qui s’y reproduisent et nous avons pu observer de nombreux fous adultes et jeunes au duvet blanc.

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Photo: Victor Bole

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Photo: Annes Lebourges

Cette nuit alors que nous étions en train de travailler sur la station 13, nous avons eu un visiteur. Un fou est venu se poser au sommet du portique arrière pour prendre un peu de repos et suivre les opérations. Nous avons effectué la succession habituelle de prélèvements et mesures dont deux chalutages à 140 et 500 m de profondeur.

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Le chalutage le plus profond nous a ramené une belle moisson de crevettes de couleur rouge foncé, une grande variété de poissons profonds, quelques organismes gélatineux délicats et des calamars dont des calamars fraise et des spirules. Les spirules (Spirula spirula) ont un manteau blanc renfermant une petite spirale calcaire faite d’alvéoles que l’on trouve souvent échouées sur les plages.

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Nous sommes à nouveau sur la piste de ces petits poissons hachettes que nous avons découvert lors des campagnes Nectalis 1 et 2 en 2011 (consultez le journal de bord de ces campagnes aux dates du 8/8/2011 et du 3/12/2011) aux abords des Chesterfield. Nous les avions détectés alors qu’ils formaient des bancs denses visibles sur l’échosondeur à des profondeurs entre 200 et 400 m, une couche d’eau où il n’y a généralement pas d’organismes. Cette fois encore un signal inhabituel a été repéré sur l’échosondeur vers 200 m de profondeur alors que nous nous dirigions vers la station 14, mais malheureusement nous n’avons pas pu chaluter cette bande très fine. Nous pensons cependant que ce sont les mêmes poissons. Nous avons donc 3 enregistrements de bancs de cette espèce à l’est des Chesterfield.

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Alors que nous surveillions les écrans de l’échosondeur EK60 qui détecte la présence de micronecton/zooplancton le long du parcours du bateau, nous avons été surpris d’observer des structures en vaguelettes sur l’écran. Il ne s’agit pas d’un problème d’ordinateur ni d’échosondeur, ces ondulations du micronecton/zooplancton entre la surface et 200 m de profondeur sont bien réelles. Nous pensons que ce comportement est dû à l’effet d’ondes océaniques. Les ondes océaniques interagissent avec les reliefs sous-marins ; il se trouve que nous approchions du banc de Lansdowne. Ces interactions créent des mouvements verticaux de l’eau, de la température, de la salinité, et, comme on le voit ici sur l’échosondeur, des organismes marins. On retrouve ces mêmes phénomènes dans d'autres régions du monde; on en a observé notamment au Maroc et au Sénégal.

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Sur la station d’échantillonnage numéro 12, nous avons réalisé la série habituelle de manips, mesures et prélèvements. Nous avons fait deux chalutages avec le filet à micronecton. Le premier contenait une grande variété d’organismes avec des crevettes, une larve transparente de langouste, une larve de poisson plat et des poissons lanternes et des poissons hachettes parmi d’autres poissons.

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Le second chalut contenait beaucoup de spécimens de très petite taille: des larves et des juvéniles de poissons, calamars et crustacés, et un spécimen plus grand de brème (Bramidae).

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Aujourd’hui nous sommes à la onzième station sur les 22 stations prévues, nous sommes donc à mi-parcours. Nous avions prévu de rester 24 heures sur le même point pour réitérer le cycle de 24 heures réalisé sur la station 1. Cependant nous nous sommes vite rendu compte que le milieu était très pauvre, et nous avons préféré repousser cette station longue à plus tard pour choisir un endroit plus adéquate.

Nous avons donc fait sur cette station 11 :

  • une descente à 600 m de la CTD/rosette pour les prélèvements d’eau et les mesures de température, salinité et fluorescence
  • une descente à 200 m du TAPS qui mesure le signal acoustique du zooplancton
  • deux traits obliques avec le multinet hydrobios, le filet à zooplancton, entre 600 m et la surface
  • trois coups de chaluts à micronecton horizontaux à 100 m, 15 m et 600 m.

Les chaluts à micronecton nous ont révélé de bonnes surprises. Dans le chalutage effectue à 100 m de profondeur nous avons trouvé un poulpe gélatineux d’une vingtaine de centimètres et quelques poissons dont un poisson transparent avec des petites rayures noires et une nageoire dorsale aux longs rayons que nous n’avions encore jamais vu.

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Dans le chalutage effectué juste sous la surface, vers les 15 m de profondeur, nous avons trouvé un magnifique serpent jaune et noir, probablement un Pelamis platurus. Il a vite été remis à l’eau vivant pour éviter que quelqu’un ne soit piqué. C’est une espèce pélagique, c’est à dire qu’elle vit en pleine mer contrairement à beaucoup de serpents marins qui vivent près des côtes et du fond marin. C’est une espèce vivipare qui donne naissance à des petits et qui ne pond pas d’œufs. Sa présence si loin des côtes n’est donc pas si surprenante étant donné son mode de vie. Les récifs et terres émergés les plus proches sont à 100-150 miles nautiques de distance par rapport au point de capture.

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(photo Collection P. Borsa)

Enfin dans le dernier chalut profond, à 600 m, nous avons collecté une variété de poissons typiques de ces profondeurs comme des Scopelarchidae, Paralepididae, Nomeidae et Myctophidae, mais aussi des céphalopodes de la famille des Taoninae entre autres, de belles crevettes (Oplophorus, Funchalia, Euphausiidae...) et des méduses.

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Si les conditions météo restent difficiles et que les travaux sont émaillés d’avaries, le moral reste au beau fixe à bord et l’équipe scientifique est très studieuse dans le poste de commandement qui est tapissé d’une douzaine d’écrans d’ordinateurs et de contrôle pour suivre l’ensemble des opérations, l’enregistrement et le traitement des données.

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L’équipe a choisi de faire un changement de parcours afin de mieux suivre un tourbillon et d’en mesurer tous les paramètres physiques, chimiques et biologiques pour mieux comprendre le fonctionnement du tourbillon et son impact sur la faune. Le bateau a donc adopté une trajectoire vers le nord-ouest qui va le mener vers les récifs et ilots des Chesterfield. Cette route a également l’avantage d’être orientée dans le sens des alizés ce qui permettra une navigation et un travail plus confortable et reposant. Le bateau redescendra ensuite vers le sud avant de revenir vers le nord de la Grande Terre et d’en longer la côte Ouest pour un retour à Noumea prévu le 9 décembre.

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L’acquisition des données le long du trajet se poursuit. Avec l’ADCP (Acoustic Doppler Current Profiler) qui est un appareil mesurant les courants entre la surface et 600 m de profondeur, il est possible non seulement de mesurer les courants, mais aussi d’estimer la biomasse relative de micronecton et de zooplancton. L’ADCP est fixé sur la coque du bateau et fonctionne en permanence. On peut voir clairement sur le profil la migration verticale journalière de ces organismes marins. En effet le signal est plus fort (couleur rouge) la nuit entre la surface et 200 m de profondeur alors que pendant le jour, dans cette couche, il y a peu de micronecton/zooplancton (couleur bleue sur le profil ADCP).

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Un autre appareil acoustique, le TAPS (Tracor Acoustic Profiling System) est quant à lui descendu à chaque station jusqu’à 200 m de profondeur. Les fréquences du TAPS ciblent particulièrement le mesozooplancton, ce sont donc les organismes du zooplancton mesurant entre 0.2 et 20 mm. A la première station un profil de jour et un profil de nuit sur le même point ont permis d’observer la migration verticale du zooplancton avec de plus fortes quantités de zooplancton entre la surface et 100 m de profondeur la nuit (rouge) par rapport au jour (bleu). On observe également que le maximum de zooplancton se situe entre 70 et 100 m de profondeur de jour comme de nuit.

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L’équipe de Nectalis 3 est partie maintenant depuis une semaine. Comme toujours, une campagne à la mer a son lot d’imprévus. Nous sommes partis avec une journée de retard, le 21 novembre au lieu du 20. En effet au moment du départ les frigos et congélateurs ne fonctionnaient pas. Nous conservons nos échantillons de micronecton et certains échantillons de zooplancton dans les congélateurs, il était donc hors de question de partir sans des congélateurs fonctionnels.

Apres réparation, le bateau a appareillé, direction plein Est pour rejoindre la première station. En route nous nous sommes arrêtés dans le canal Woodin afin de faire la calibration de l’échosondeur EK 60. La calibration permettra, au moment du traitement des données de pouvoir transformer le signal acoustique acquis en biomasse de micronecton et zooplancton.

La première station a consistée à rester 24h sur le même point. L’objectif est de capturer les mouvements verticaux du zooplancton et micronecton pendant un cycle de 24h. En effet la plupart de ces petits organismes effectuent des migrations verticales journalières en venant en surface la nuit pour se nourrir et en plongeant, souvent au-delà de 400 m de profondeur, le jour pour se protéger des prédateurs.

Le retard de 24h au départ nous a obligé à modifier le plan d’échantillonnage, et la station la plus éloignée, à l’est de la zone a été supprimée, le bateau s’est dirigé vers le sud pour commencer une série de stations en zigzag.

A chaque station sont effectuées des prélèvements d’eau de la surface jusqu’à 500 m de profondeur pour en déterminer la composition chimique et pour analyser le phytoplancton. Nous réalisons également des prélèvements de zooplancton avec un filet trainé en oblique entre 600 m de profondeur et la surface. Le filet à zooplancton est équipé de 5 nappes que l’on peut ouvrir et fermer aux profondeurs que l’on veut. Pour estimer les quantités de zooplancton nous utilisons aussi le TAPS qui est un instrument acoustique que l’on descend à 200 m de profondeur. Enfin, le chalut à micronecton permet d’échantillonner les petits poissons, calamars, crevettes et organismes gélatineux.

En plus de ces prélèvements chimiques et biologiques, un certain nombre de sondes et capteurs sur le bateau collectent des informations sur la physique en mesurant la force et la direction des courants, la température, la salinité. Les premières données montrent que les 2 premières stations étaient situées dans des eaux chaudes et peu salées alors que les stations suivantes étaient situées dans des eaux plus froides et plus salées. Les courants indiquent également que nous sommes dans une zone de tourbillons avec des courants dans un sens puis dans un autre.

La météo n’a pas été très clémente jusqu’à présent avec des alizés soutenus. Le bateau roule beaucoup et ne rend pas la tâche facile, mais nous espérons que les choses s’améliorent rapidement.

28nov2014


Nectalis 3: une nouvelle campagne d’exploration en mer pour comprendre l’écosystème du thon

Mieux comprendre l’écosystème du large où évolue le thon qui arrive dans nos assiettes reste une priorité. Il est en effet indispensable de bien comprendre l’impact du climat et de la pêche sur la ressource en thons pour que les scientifiques fournissent aux décideurs les informations indispensables à une gestion durable de la pêche thonière dans le Pacifique.

La campagne Nectalis 3 va contribuer à cet objectif en allant explorer le sud de la zone économique exclusive (ZEE) de la Nouvelle-Calédonie dans le Pacifique sud-ouest pour recueillir des données et des échantillons sur l’écosystème pélagique du large dans lequel évoluent les thons, et en particulier les thons germons.

nectalis3_cruise_planPlan pour la campagne Nectalis 3 

Une équipe de 6 scientifiques de la CPS et de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) a embarquée à bord de l’Alis, le navire océanographique de l’IRD basé à Nouméa en Nouvelle-Calédonie. Ils vont réaliser des relevés d’océanographie physique (courants, température, salinité…), chimique (oxygène, nitrates, phosphates…) et biologique (phytoplancton, zooplancton et micronecton, la nourriture des thons) pour caractériser et mieux comprendre l’écosystème du thon.

De nombreux appareils de mesures existent à bord mais l’équipe a également embarqué certains équipements notamment pour récolter des organismes marins : un filet à zooplancton et un filet à micronecton. Avec ces deux filets nous allons ramener les organismes qui voudront bien se laisser prendre.

Le zooplancton est constitué principalement de petits crustacés mesurant entre 0.2mm et 2cm. Le micronecton, qui constitue la nourriture des thons, est lui composé d’organismes plus gros mesurant entre 2 et 20cm qui peuvent être des poissons, des crevettes ou des petits calamars. Il y a de fortes chances pour que nous découvrions de nouvelles espèces car le micronecton est très mal connu car peu étudié et difficile à échantillonner.

Nous allons également estimer les quantités de zooplancton et de micronecton et essayer de comprendre leur répartitionspatiale dans l’océan en fonction des conditions hydrologiques (courants, températures…) et biologiques (phytoplancton), afin de mieux comprendre la répartition des thons qui sont en constante recherche de nourriture. Pour cela nous utilisons plusieurs instruments acoustiques (EK60, ADCP, TAPS) qui permettent, depuis le bateau, d’estimer les quantités d’organismes marins qui évoluent entre la surface et 600m de profondeur environ, le long du trajet du bateau.

La campagne Nectalis 3 fait suite aux campagnes Nectalis 1 et 2 sur la même thématique qui se sont déroulées en 2011 dans le nord de la ZEE de Nouvelle-Calédonie. Une campagne Nectalis 4 aura également lieu en 2015 afin de voir l’impact de la saison fraiche sur la répartition des organismes marins, toujours dans la même zone.

Le 22 novembre 2014 marque donc le premier jour de la campagne Nectalis 3 et notre équipe de scientifiques est partie pour 3 semaines de travail intensif en haute mer. Nous leur souhaitons bonne mer pour cette nouvelle aventure et nous sommes impatients de connaître leurs fascinantes découvertes.

La campagne Nectalis 3 a reçu le soutien financier de l’IRD, de la CPS et de l’AAMP (Agence des Aires Marines Protégées).

 

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