Le 10 décembre a lieu la Journée internationale des droits de la personne

Suva

16 jours de mobilisation contre les violences faites aux femmes

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Pendant toute la campagne des 16jours de mobilisation contre les violences fondées sur le genre, la Communauté du Pacifique, le Secrétariat général du Forum des Îles du Pacifique, ONU Femmes, l’Organisation internationale du Travail, l’Organisation du secteur privé océanien, le Mouvement fidjien en faveur des droits des femmes, Haus of Khameleon et l’Agence des pêches du Forum ont travaillé main dans la main pour lancer une campagne de sensibilisation sur le harcèlement sexuel et montrer que le harcèlement sexuel au travail est une forme grave et insidieuse d’atteinte aux droits des personnes.

Nous sommes tous concernés et nous avons tous un rôle à jouer pour dire stop au harcèlement sexuel au travail.

Quel que soit le type d’emploi occupé – secteur public, privé ou informel, CDI ou temps partiel, organisation de la société civile locale ou organisation internationale, ou encore travail domestique – tout individu a le droit de travailler dans la dignité.

En Océanie, bien trop de femmes doivent affronter seules le harcèlement sexuel. Et les hommes ne sont pas non plus épargnés. Remarques désobligeantes sur leur tenue vestimentaire ou leur apparence physique, questions sur leurs relations intimes, attouchements, exposition à des images sexuelles, gestes ou vocabulaire déplacés, pressions pour obtenir un rendez-vous ou des faveurs sexuelles: voici ce qu’elles subissent au quotidien.

Dans la plupart des cas, les victimes de harcèlement sexuel choisissent de ne pas porter plainte par crainte de représailles de la part du harceleur ou de l’employeur, parce qu’elles ont honte, craignent qu’on leur dise que c’est de leur faute, ou se méfient du système de gestion des plaintes. Elles sont aussi nombreuses à penser qu’on ne les croira pas, surtout quand le harceleur est en position de force ou occupe un rang supérieur dans la hiérarchie.

Le harcèlement sexuel n’est pas un comportement «normal» au travail et il n’est en rien inévitable. Les États et Territoires insulaires océaniens peuvent promulguer des lois condamnant clairement le harcèlement sexuel, les employeurs peuvent adopter des politiques ambitieuses pour y mettre fin, et les Océaniens et Océaniennes, où qu’ils travaillent, ont un rôle à jouer à leur niveau pour venir à bout du harcèlement sexuel sur le lieu de travail.

  • Ne prenez pas le harcèlement à la légère.
  • N’en riez pas.
  • Ne passez pas votre chemin comme si vous n’aviez rien vu.
  • Soyez à l’écoute.
  • Montrez-vous respectueux envers les victimes de harcèlement sexuel.
  • Demandez au harceleur de cesser.
  • Connaissez vos droits et rappelez-vous qu’ils s’appliquent à tous.

Chacun a le droit de travailler et de vivre dans la dignité: tel est l’engagement ferme qu’ont pris les pays insulaires océaniens en adhérant à plusieurs instruments régionaux et internationaux sur les droits fondamentaux, notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la Convention relative aux droits de l’enfant, la Convention relative aux droits des personnes handicapées et la Convention (n°C111) concernant la discrimination (emploi et profession) de l’OIT.

Nous demeurons résolus à mettre fin aux violences faites aux femmes et à accompagner l’autonomisation économique des femmes, comme le veut la Déclaration des leaders du Pacifique pour l’égalité des sexes. Pour ce faire, nous n’avons d’autre solution que de venir à bout du harcèlement sexuel.

Nous – la Communauté du Pacifique, le Secrétariat général du Forum des Îles du Pacifique, ONU Femmes, l’Organisation internationale du Travail, l’Organisation du secteur privé océanien, le Mouvement fidjien en faveur des droits des femmes, Haus of Khameleon et l’Agence des pêches du Forum – sommes tous déterminés à dire stop au harcèlement sexuel au travail et nous vous invitons à rejoindre le mouvement pour qu’ensemble, nous y mettions un point final.

Voir leurs messages:

(disponible en anglais uniquement)

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16 Days of Activism against Gender-Based Violence Campaign (2017)
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