Un atelier pour renforcer la biosécurité aquatique dans le Pacifique

Nouméa

Dix-neuf agents travaillant dans le domaine du contrôle sanitaire, de la biosécurité et de l’aquaculture, venus de toute l’Océanie, sont réunis à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) cette semaine dans l’optique de renforcer la biosécurité aquatique de leurs États et Territoires insulaires océaniens respectifs.

La biosécurité aquatique est un ensemble de protocoles et de mesures normalisés permettant de prendre en charge les risques biologiques dans les milieux aquatiques, par exemple les risques liés aux maladies ou aux espèces envahissantes.

Des mesures adéquates de biosécurité aquatique se révèlent essentielles pour garantir la santé des animaux, réduire le risque d’apparition de maladies dans les installations aquacoles et obtenir des productions de qualité élevée.

L’atelier de planification pour la biosécurité aquatique (24-28 avril) organisé par la Communauté du Pacifique (CPS) vise à développer les capacités des participants concernant les aspects généraux de la biosécurité aquatique, notamment les analyses des risques à l’importation pour les organismes aquatiques vivants, les contrôles sanitaires et les installations de quarantaine pour les organismes aquatiques vivants, les principes directeurs de la certification et de l’inspection des installations de quarantaine pour les organismes aquatiques vivants, les certifications sanitaires et la préparation aux situations d’urgence.

De plus, au cours de l’atelier, une journée entière sera consacrée à la sensibilisation aux maladies animales, à leur diagnostic et à leur surveillance, ainsi qu’aux rapports officiels exigés par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE).

« Les espèces aquatiques élevées doivent être en bonne santé et préservées des maladies et des ravageurs, et cet atelier vise à transmettre les compétences et les connaissances nécessaires au développement durable du secteur aquacole, tout en protégeant la santé humaine, notre environnement et nos économies nationales respectives », a expliqué Ruth Garcia Gomez, Spécialiste de la biosécurité aquatique à la CPS.

« Il est également important d’assurer la préservation du très riche et divers écosystème aquatique océanien, et d’éviter l’introduction et la prolifération d’espèces aquatiques envahissantes », a ajouté Mme Garcia Gomez.

Au cours de cet atelier sous-régional de formation, les participants se pencheront et s’accorderont sur les principaux éléments de leurs stratégies nationales de biosécurité aquatique, ainsi que sur les mesures à prendre en vue de la mise en œuvre de ces stratégies.

Les participants effectueront également des visites sur le terrain en se rendant notamment au Centre technique aquacole de Nouvelle-Calédonie, situé à Boulouparis, et au Laboratoire vétérinaire national de Port-Laguerre.

Les agents travaillant dans le domaine du contrôle sanitaire, de la biosécurité et de l’aquaculture qui participent à l’atelier viennent des États et Territoires suivants : Îles Cook, Fidji, Îles Marshall, États fédérés de Micronésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Îles Salomon, Tonga et Vanuatu.

L’atelier, qui dure une semaine et est organisé au siège de la CPS, est financé par le Programme d’aide néo-zélandais du ministre des Affaires étrangères et du Commerce dans le cadre du projet « Développer une aquaculture océanienne durable ».

Contact médias :
Ruth Garcia Gomez, Spécialiste de la biosécurité aquatique à la CPS, [email protected] ou +687 527341

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