16 jours de mobilisation contre les violences faites aux femmes
Un même comportement ou commentaire peut être bien accueilli par une personne (elle est réceptive ou consentante), mais mal vécu par une autre (elle n’aime pas le geste, ça la met mal à l’aise et lui donne le sentiment d’être rabaissée, qu’on lui manque de respect). Si le geste est mal vécu, on parlera de harcèlement sexuel.
Consentement, voilà notre mot-clé.
Si la personne est réceptive à l’attention dont elle fait l’objet ou aux commentaires faits sur son apparence, ou si elle accepte un rendez-vous, aucun problème à l’horizon.
Par contre, il faut comprendre que ce n’est pas parce qu’une personne s’est montrée une fois réceptive aux attentions qu’elle recevait ou a accepté un rendez-vous, ou même plusieurs rendez-vous, qu’elle est obligée d’accepter à nouveau ces marques d’attention. Si ces attentions se répètent, alors qu’elles ne sont plus les bienvenues, c’est du harcèlement sexuel.
Il faut aussi comprendre qu’il n’est pas simple de signifier son désaccord avec des mots. Les rapports de force entre individus entrent en jeu et, face à certaines réalités sociales, culturelles et économiques, il peut être difficile de dire non. Par conséquent, le fait qu’une personne n’exprime pas haut et fort qu’elle n’est pas d’accord ne signifie pas nécessairement qu’elle est d’accord. Qui ne dit mot ne consent pas forcément.