Plus forts ensemble : sauver des vies grâce à la coopération

Nouméa

Des spécialistes de la recherche et du sauvetage (SAR) sont réunis cette semaine à Nouméa afin de renforcer les stratégies de coopération et d’intervention visant à éviter la perte de vies humaines en mer dans l’immense région du Pacifique.

Organisé à l’initiative du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et du Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS), en partenariat avec l’Organisation maritime internationale (OMI), l’atelier qui se tient du 13 au 17 avril a pour but d’améliorer la préparation dans le domaine maritime, notamment en s’attachant à accroître l’efficacité de la législation, de la planification et des opérations de recherche et de sauvetage.

En Océanie, les pouvoirs publics sont encore souvent amenés à organiser des opérations de recherche et de sauvetage en dépit des nombreux efforts qu’ils déploient pour prévenir la survenue d’incidents.

Entre 2013 et début 2015, d’après les informations communiquées, quelque 666 opérations de recherche et de sauvetage ont eu lieu en Nouvelle-Calédonie, contre 598 en Papouasie-Nouvelle-Guinée, 118 aux Îles Salomon, 13 à Niue et 3 aux Îles Cook.

Certes, la plupart des cas notifiés concernent des yachts et des navires de petite taille, mais, avec l’accroissement du nombre de navires de commerce, de croisière et de plaisance naviguant dans les eaux des pays insulaires océaniens, d’aucuns s’inquiètent d’une hausse potentielle de la demande de services de recherche et de sauvetage.

« En matière d’opérations SAR maritimes et aéronautiques, la région Pacifique est confrontée à des difficultés particulières du fait de son immensité et des moyens considérables requis », a déclaré Cameron Diver, Directeur général adjoint (Direction opérations et gestion) de la CPS, dans son allocution de bienvenue.

« Aucun organisme ne peut à lui seul assurer des services SAR efficaces. En effet, de telles opérations nécessitent l’intervention de divers partenaires, organismes et bénévoles, tous animés d’une volonté d’aider et de collaborer », a ajouté M. Diver.

L’atelier rassemble plus de 50 participants, notamment des représentants de neuf États et Territoires insulaires océaniens et des quatre principaux organismes de recherche et de sauvetage de la région (Direction australienne de la sûreté maritime [AMSA], Centre néo-zélandais de coordination de sauvetage [RCCNZ], Centre de coordination de sauvetage maritime (MRCC) de Nouvelle-Calédonie, et Garde-côtes des États-Unis d’Amérique).

Au cours de l’atelier, les participeront procéderont notamment au partage de meilleures pratiques, de connaissances et d’enseignements, en vue de mieux appréhender les enjeux régionaux en matière de recherche et de sauvetage, ainsi que l’importance des efforts requis dans ce domaine, qu’il s’agisse de la préparation, des patrouilles ou des opérations de sauvetage de grande ampleur.

Mercredi, une démonstration de moyens SAR sera organisée par la Marine nationale française à l’intention des participants.

Contacts médias: Omirete Tabureka, Conseiller en inspection de la sécurité des navires (Division développement économique de la CPS), (courriel : [email protected], tél. : +679 3379 341).

Caroline Tupoulahi-Fusimalohi, Conseillère en recherche et information (Division développement économique de la CPS), Suva (Fidji), (tél. : +679 3379 281 ; courriel : [email protected]

Photo: Opération de sauvetage sur un voilier en Nouvelle-Calédonie en 2015

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