La surveillance du virus Zika se poursuit dans le Pacifique

Nouméa

La Communauté du Pacifique (CPS), en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a diffusé cette semaine auprès des ministères de la santé publique et des professionnels de santé des États et Territoires insulaires océaniens un bilan actualisé de la situation relative à l’infection à virus Zika.

La CPS suit de près l’évolution de l’infection, dans le Pacifique et dans le reste du monde, comme elle le fait pour d’autres maladies telles que la dengue et le chikungunya.
« Nous fournissons en continu aux professionnels de santé publique du Pacifique divers services qui visent notamment à tenir à jour la carte des alertes relatives aux épidémies et aux maladies émergentes en Océanie, l’objectif étant d’assurer la sécurité sanitaire dans la région », a déclaré le docteur Salanieta Saketa, Directrice adjointe par intérim de la Division santé publique de la CPS.

« Selon les informations dont nous disposons, aucun pays insulaire océanien n’a enregistré de cas confirmé d’infection à virus Zika depuis le début de l’année. Pour autant, les investigations se poursuivent dans plusieurs pays de la région afin de déterminer si le virus Zika est en circulation. »

L’infection à virus Zika ne peut être confirmée qu’en laboratoire. Or, les capacités de dépistage du Zika sont globalement très limitées dans les pays insulaires océaniens.

« Nous travaillons en étroite concertation avec les partenaires membres du Réseau océanien de surveillance de la santé publique (ROSSP) afin de venir à bout de ces difficultés et de faciliter l’accès de tous les pays aux services des quelques laboratoires capables de réaliser ces analyses », a précisé le docteur Saketa.

Le bilan actualisé diffusé par la CPS portait notamment sur les conclusions d’études récentes qui font état d’un lien possible entre l’infection à virus Zika chez la femme enceinte et certaines malformations congénitales du système nerveux central, notamment des microcéphalies.

Si ces informations ne suffisent pas à démontrer que le virus Zika est à l’origine de telles malformations, on ne peut pour autant écarter l’hypothèse d’un lien éventuel, compte tenu des éléments disponibles.

« Au vu de ces informations, nous avons formulé un certain nombre de recommandations à l’intention des pays de la région. Nous conseillons par exemple à tous les voyageurs, et en particulier aux femmes enceintes, séjournant dans des zones que l’on sait touchées par l’infection de prendre des mesures de précaution particulières afin d’éviter d’être piqués par des moustiques », a ajouté Mme Saketa.

La carte des alertes relatives aux maladies épidémiques et émergentes en Océanie est actualisée en temps réel et peut être consultée à l’adresse suivante : www.spc.int/phd/epidemics

On trouvera de plus amples informations sur l’infection à virus Zika auprès des sources suivantes :
Site Web de l’OMS
http://www.wpro.who.int/mediacentre/factsheets/fs_05182015_zika/en/ (en anglais seulement)
http://www.who.int/features/qa/zika/fr/
http://www.paho.org/hq/index.php?option=com_topics&view=article&id=427&Itemid=41484&lang=en (en anglais seulement)

site Web des Centres de lutte contre la maladie (CDC)
http://www.cdc.gov/zika/geo/index.html (en anglais seulement)

Site web du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC)
http://ecdc.europa.eu/en/healthtopics/zika_virus_infection/Pages/index.aspx (en anglais seulement)

Contact médias : Christelle Lepers, Chargée de l’information et de la communication (surveillance de la santé publique), Division santé publique de la CPS (courriel : [email protected] – tél. : +687 26 01 81)

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