Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable

Suva

L’accès à des données précises et fiables ainsi que l’aptitude à analyser et à interpréter ces dernières pour une prise de décisions éclairées et la formulation de politiques énergétiques sont des éléments déterminants de la participation effective des États et Territoires insulaires océaniens aux processus mondiaux, tels que les Objectifs de développement durable (ODD) et l’Accord de Paris.

C’est pour répondre à cette exigence que s’est ouvert, cette semaine à Nuku’alofa (Tonga), un atelier de cinq jours, organisé conjointement par la Communauté du Pacifique (CPS) et le Centre de recherche sur l’énergie de l’Asie-Pacifique du Conseil de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) et financé par la Banque mondiale, au titre de sa composante Assistance technique relative à l’Observatoire océanien de l’énergie (initiative Énergie durable pour tous).

Cet atelier vise à doter les pays océaniens de moyens renforcés afin qu’ils puissent assurer un suivi effectif et rendre compte des progrès accomplis à leur niveau au regard de l’ODD 7 et des cibles énergétiques inscrites dans leurs contributions prévues déterminées au plan national (CPDN).

« C’est un partenariat exemplaire qui s’est noué entre la CPS, l’APEC et la Banque mondiale, et nous sommes pleinement reconnaissants au gouvernement des Tonga de nous avoir apporté son soutien. En fait, nous revenons aux origines du projet, puisque l’Observatoire qui est actuellement mis en place par la CPS dans l’intérêt de notre région est une initiative du gouvernement tongien », a expliqué Solomone Fifita, Directeur adjoint de la Division développement économique de la CPS.

« Les missions du Centre de recherche sur l’énergie de l’Asie-Pacifique (APEC) et de la CPS se rejoignent dans le domaine des données et statistiques sur l’énergie. Nous nous réjouissons donc à l’idée d’accroître notre collaboration », a déclaré Kaoru Yamaguchi, Chargé de recherches principal de ce Centre installé au Japon.

En adoptant l’ODD 7, la communauté internationale s’est donnée pour ambition d’assurer un accès universel à l’énergie durable et engage le système des Nations Unies, y compris les États et Territoires insulaires océaniens, à plancher sur trois cibles à atteindre d’ici 2030, à savoir :

  • garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables et modernes, à un coût abordable ;
  • accroître nettement la part de l’énergie renouvelable dans le bouquet énergétique mondial ; et
  • multiplier par deux le taux mondial d’amélioration de l’efficacité énergétique.

Un cadre mondial a été mis en place pour suivre les progrès accomplis dans tous les pays au regard de ces cibles.

Les pays insulaires océaniens ont présenté leurs CPDN à l’occasion de la COP 21, qui a débouché sur l’adoption de l’Accord de Paris. Cet accord impose de réduire fortement et sans tarder les émissions, un objectif qui, du point de vue des États et Territoires insulaires océaniens, peut être atteint grâce à l’utilisation accrue des énergies renouvelables et aux solutions technologiques de maîtrise de l’énergie. En outre, en application de cet accord, toutes les Parties sont tenues de présenter régulièrement des rapports sur les progrès et les résultats enregistrés à leur niveau.

Cet atelier devrait également permettre aux participants de faire un meilleur usage des indicateurs relatifs à la sécurité énergétique dans leur suivi des progrès accomplis au regard du Cadre pour le régionalisme dans le Pacifique et de la mise en œuvre de la Déclaration « Samoa, la Voie à suivre ».

L’atelier prendra fin le vendredi 18 mars.

Contact médias : Samantha Naidu, Adjointe chargée de l’information et de la recherche à la CPS, [email protected] ou +679 337 9258
Amali Shaw, Adjointe chargée de la gestion des bases de données sur l’énergie à la CPS, [email protected] ou +679 337 9401

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