La Communauté du Pacifique (CPS) a accueilli aujourd’hui Jioji Konusi Konrote, ancien major-général et Président des Fijdi, sur le site de son Centre d’étude des cultures et des arbres du Pacifique (CePaCT), à Narere.
Seule banque de gènes du Pacifique reconnue à l’échelle internationale, le Centre compte plus de 2 000 obtentions, notamment la collection de taros la plus riche et variée au monde.
Au cours des 12 dernières années, le Centre a distribué plus de 70 000 plantules issues de la culture tissulaire à 51 pays, dont 22 États et Territoires insulaires océaniens, parmi lesquels Fidji.
Juste après le passage du cyclone tropical Winston, qui a ravagé le pays l’an passé, le CePaCT a également fourni du matériel végétal au ministère de l’Agriculture, contribuant ainsi aux efforts déployés par les autorités fidjiennes en phase de réponse opérationnelle et de relèvement.
Lors de sa brève visite du site, M. Konrote, qui était accompagné de Litia Mawi, Ambassadrice itinérante des Fidji et Haute-commissaire des Fidji auprès des pays océaniens, a pu observer par lui-même les techniques employées par le Centre pour conserver le matériel végétal et assurer l’accès à la précieuse diversité phytogénétique de la région.
« C’est un honneur pour la CPS de recevoir M. Konrote. Membre estimé de notre Organisation, les Fidji accueillent les plus grands sites de la CPS à l’échelle de la région », a déclaré Colin Tukuitonga, Directeur général de la CPS.
« Le fait que le Centre soit implanté aux Fidji assure une collaboration et un engagement étroits avec les parties prenantes locales, notamment les ministères fidjiens de l’Agriculture, des Forêts et des Pêches, ainsi qu’avec l’Autorité fidjienne de biosécurité pour ce qui est des travaux menés par la CPS en matière de phytogénétique, et permet de bénéficier d’un soutien pour les études conduites à la station de recherche de Koronivia », a précisé M. Tukuitonga.
La CPS, par le biais du CePaCT, offre en outre un appui technique aux Fidji pour ce qui a trait au Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dont le but est de contribuer à la sécurité alimentaire et à l’agriculture durable.
En 2014, avec l’assistance de l’Australie, le Centre s’est associé aux autorités fidjiennes pour établir le laboratoire de culture tissulaire du ministère de l’Agriculture au sein de la station de recherche de Koronivia, en fournissant du matériel végétal à des fins d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets.
La conservation constitue le cœur de métier du CePaCT, celui-ci possédant également plus d’une douzaine de cultures vivrières présentant un intérêt culturel ou économique particulier, notamment la banane, le fruit de l’arbre à pain, le manioc, la patate douce et l’igname.
Anciennement appelé Centre régional du matériel génétique (fondé en 1998), le CePaCT a été créé en 2007 grâce aux financements alloués par l’Australie via l’Agence australienne pour le développement international (AusAID), par le Centre australien pour la recherche agricole internationale (ACIAR) et par l’Union européenne.
Contact médias :
Lauren Robinson, Coordonnatrice des relations presse (CPS), [email protected] ou +679 337 0733
À propos de la CPS :
La Communauté du Pacifique (CPS) est la principale organisation scientifique et technique du Pacifique, au service du développement durable de la région depuis 1947. Organisation intergouvernementale d’aide au développement, la CPS tient lieu de maison commune pour les 26 États et territoires membres qui la composent et en assurent la gouvernance