« Nos océans, notre futur », tel est le thème retenu cette année pour la Journée mondiale des océans.
Plus de 98 % de l’Océanie est constituée par l’océan Pacifique. Pour les Océaniens, les écosystèmes marins et côtiers sont riches en nourriture, en eau, en médicaments et en énergie. Ils leur permettent de se transporter, de réguler le climat, de produire de l’oxygène et sont une source de patrimoine culturel et d’inspiration.
Ces ressources naturelles biologiques marines sont composées de mangroves, de récifs coralliens, d’herbiers marins, de marais côtiers, de monts sous-marins, de cheminées thermales et de coraux d’eau froide. La gestion, la protection, la conservation et la restauration des écosystèmes marins et côtiers font partie des sujets à l’ordre du jour de la Conférence de l’ONU sur les océans qui se tient à New York cette semaine.
Lors de cette conférence, l’Océanie s’associe à la communauté internationale en vue de promouvoir et de faire progresser l’Objectif de développement durable 14 des Nations Unies qui vise à « conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable ».
La Communauté du Pacifique (CPS) qui célèbre son 70e anniversaire cette année, fournit une assistance technique et un soutien scientifique à ses États et Territoires insulaires océaniens membres en appliquant une approche écosystémique, une gestion intégrée des zones côtières et en appuyant la mise en place d’aires marines protégées (AMP).
« La CPS a mis en œuvre des projets visant à renforcer et maintenir la gestion intégrée des zones côtières (GIZC) afin de pouvoir renforcer la résilience des systèmes sociaux et des écosystèmes du Pacifique qui sont confrontés aux effets du changement climatique et à la dégradation des environnements côtiers et marins », a indiqué M. Colin Tukuitonga, Directeur général de la Communauté du Pacifique.
« L’exploitation durable de nos pêches côtières dépend des approches écosystémiques et communautaires de l’halieutique, comme le veut la stratégie de la nouvelle partition. Ce plan reconnaît que si les pratiques de pêche non viables sont l’une des principales causes de l’appauvrissement des ressources côtières, il faut à l’évidence gérer aussi les autres facteurs influant sur les écosystèmes côtiers et les gérer aussi efficacement que possible », précise M. Tukuitonga.
Et d’ajouter : « Le Pacifique est déjà un champion de la gestion durable des ressources marines et fait davantage que simplement gérer ses sanctuaires et ses aires protégées. La CPS administre le portail sur l’océan Pacifique, source conviviale d’informations sur les océans, de cartes et d’informations régionales ou nationales sur la température à la surface et sous la surface de la mer, la hauteur des vagues et le niveau de la mer ».
La conférence des Nations Unies sur les océans est co-présidée par les gouvernements des Fidji et de la Suède, et s’articulera autour de réunions plénières et de dialogues entre partenaires.
Une des conclusions de cette conférence sera l’adoption d’un « appel à l’action » convenu à l’échelon intergouvernemental et visant à soutenir la mise en œuvre de l’Objectif de développement durable 14 des Nations Unies – Vie aquatique (ODD 14).
La conférence sur les océans se termine le 9 juin.
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Sandra Kailahi, Directrice de la communication stratégique de la CPS, [email protected] ou +687 546 952.