La Communauté du Pacifique (CPS) et le Fonds vert pour le climat (FVC) ont signé aujourd'hui un accord-cadre d'accréditation afin de renforcer leur partenariat en faveur de l'atténuation et de l'adaptation au changement climatique dans le Pacifique.
Cette avancée significative signifie que la CPS sera en mesure de faciliter l'accès des 14 membres de la CPS signataires de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC)* au financement du FVC pour des projets liés au climat (jusqu'à 50 millions de dollars É.-U. par projet), dans divers domaines tels que la sécurité alimentaire, la santé, la résilience, la gestion des écosystèmes, les océans, la pêche et les énergies renouvelables.
La CPS développe actuellement une dizaine de projets, dans le but de présenter les premiers au conseil d’administration du FVC en 2020.
Cet accord permettra à la CPS de compléter et d’élargir son portefeuille actuel de projets d’atténuation, d’adaptation et de résilience liés au climat, au moyen desquels l’organisation fournit une vaste gamme de services à ses membres. Ceux-ci comprennent des subventions, de l'assistance technique, de l'information scientifique, du transfert de connaissances, un appui technologique, du conseil stratégique, du renforcement de capacités et un soutien à la gestion.
Il intervient à un moment critique de la lutte contre le changement climatique dans le Pacifique. Les pays de la région sont parmi les plus vulnérables du monde en raison de leur forte dépendance aux ressources naturelles, la diversification limitée de leurs économies et de leur exposition aux intempéries et aux aléas naturels.
Les effets du changement climatique sont déjà visibles, obligeant les pays de la région à agir le plus rapidement possible afin d'intensifier leurs programmes d'adaptation et de résilience tout en poursuivant leurs objectifs de réduction des émissions de CO2.
« Grâce à cet accord, nous pourrons amener davantage de fonds pour le climat et davantage de partenariats vers le Pacifique, afin de garantir qu'un financement et une attention soutenus soient apportés à la région, en particulier aux États insulaires océaniens, pour qui le changement climatique est une menace existentielle », a déclaré Cameron Diver, Directeur général adjoint de la CPS.
« Il s’agit d’une occasion unique pour le FVC et la CPS de travailler ensemble pour répondre aux besoins exprimés par les pays insulaires du Pacifique, et pour les doter des outils appropriés pour prendre des mesures nécessaires au niveau national, régional et mondial. », a-t-il déclaré.
Javier Manzanares, Directeur exécutif adjoint du FVC, a déclaré que le FVC accorde une attention particulière à la résilience des petits États insulaires en développement (PEID) du Pacifique afin qu'ils puissent adresser leur vulnérabilité extrême aux impacts du climat.
« Le réchauffement des océans, l'élévation du niveau de la mer et les événements météorologiques plus intenses tels que des cyclones, ont déjà une incidence sur la vie quotidienne des Océaniens », a déclaré M. Manzanares.
« Le FVC est prêt et disposé à augmenter son soutien aux PEID du Pacifique. Sans investissements majeurs pour améliorer leur adaptation au changement climatique, certaines de ces îles pourraient devenir inhabitables », a ajouté M. Manzanares, citant un rapport récent du Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) consacré aux océans dans le monde.
*Il s'agit notamment des Îles Cook, des Fidji, des États fédérés de Micronésie, des Îles Marshall, de Niue, de Nauru, de Palau, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, du Samoa, des Îles Salomon, des Tonga, de Tuvalu et de Vanuatu.
Contacts média :
Sylvie Goyet, Directrice du Programme durabilité environnementale et changement climatique, Communauté du Pacifique (CPS) | [email protected]
Questions d'ordre général : Alexandre Brecher, Chargé de communication principal, Pôle communication institutionnelle, Communauté du Pacifique (CPS) | [email protected]
A propos de la CPS :
La Communauté du Pacifique appuie le développement durable en Océanie depuis 1947 en faisant appel aux sciences, au savoir et à l'innovation. Principale organisation intergouvernementale de la région, elle émane de ses 26 pays et territoires membres qui en assurent la direction.