Sereima Lomaloma

Rev.Photo: Trevor Whippy

Sereima Lomaloma, Défenseure de l’égalité entre hommes et femmes, Fidji

« Il est temps que l’Église se dresse contre les injustices de notre société, contre la violence sous toutes ses formes, et en particulier contre la violence sexiste. »

La pasteure Sereima Lomaloma s’engage depuis le début des années 2000 en faveur de l’égalité entre hommes et femmes ainsi que de l’élimination de la violence contre les femmes et les enfants aux Fidji et en Océanie, par l’intermédiaire de l’Église anglicane, de la Maison de Sarah et d’autres organisations confessionnelles.

En 2015, Sereima Lomaloma a été à l’initiative d’une modification de la composition du plus haut organe décisionnel du diocèse anglican de Polynésie, qui a permis d’obtenir la parité entre hommes et femmes au sein du synode (le « parlement » de l’Église). Deux années auparavant, en 2013, elle s’était illustrée en incitant l’Église à adopter une politique de tolérance zéro face à la violence à l’égard des femmes et des enfants.

Depuis cette date, le diocèse anglican de Polynésie figure aux avant-postes de la lutte contre la maltraitance, la violence sexiste et la discrimination. Chaque année depuis 2014, l’Église consacre ainsi un dimanche pour « briser le silence », pour parler de violence sexiste et sensibiliser le public à cette question aux Samoa américaines, aux Fidji, en Nouvelle-Zélande, au Samoa et aux Tonga. Cette initiative a pris de l’ampleur l’année dernière, lorsque le Conseil des églises fidjiennes s’est joint à la lutte contre la violence sexiste.

Âgée de soixante-quatre ans, Sereima Lomaloma est l’une des membres fondatrices de la Maison de Sarah, subventionnée par le Fonds d’ONU Femmes pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes dans le Pacifique dans le cadre d’un projet de stratégie de mise en œuvre de la « tolérance zéro » dans les communautés confessionnelles. Elle est membre du conseil consultatif du programme « Femmes du Pacifique, moteur du développement du Pacifique » du gouvernement australien, et a récemment été nommée au sein de la Commission de la Communion anglicane pour une Église sûre.

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