Gouvernement australien : ministère des Affaires étrangères et du Commerce (DFAT)

L’Australie compte parmi les membres fondateurs de la CPS, et c’est l’Australien William Forsyth, diplomate de carrière, qui a été le premier Secrétaire général de l’Organisation. Le pays peut se targuer de s’être toujours engagé aux côtés de la Communauté du Pacifique, en tant que membre, mais aussi en tant que partenaire bailleur de fonds, par l’intermédiaire de son ministère des Affaires étrangères et du Commerce.

En mars 2014, le Gouvernement australien et le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique ont conclu un accord de partenariat décennal. Le Partenariat en faveur de l’intégration et du développement du Pacifique (2014 – 2023) vise à soutenir les activités de la CPS qui s’inscrivent dans le droit fil du Plan stratégique de la Communauté du Pacifique et des plans d’activité de ses divisions.

L’Australie est le deuxième bailleur de la CPS et la principale source de financement statutaire flexible : en 2017, elle a versé à la CPS plus de 30 millions de dollars australiens (dont la moitié au titre de sa contribution au budget ordinaire de l’Organisation). Les financements versés par l’Australie à la CPS sont classés selon trois catégories :

  1. Contribution au budget ordinaire : fonds globalisés pouvant librement être utilisés pour financer l’ensemble des fonctions exécutives, institutionnelles, administratives et programmatiques. Les contributions statutaires entrent dans cette catégorie.
  2. Appui aux programmes : financements flexibles affectés à la mise en œuvre des plans d’activité des différentes divisions. Ces fonds peuvent être utilisés pour financer l’ensemble des fonctions exécutives, institutionnelles, administratives et programmatiques prévues au titre de ces plans d’activité. L’Australie verse actuellement des fonds programme aux divisions suivantes :
  1. Appui aux projets : fonds affectés à l’exécution d’activités, en vue de soutenir la conduite de projets spécifiques et limités dans le temps par les divisions de la CPS.

Environ 94 % du financement australien provient du ministère des Affaires étrangères et du Commerce, le solde restant étant constitué de fonds projet versés par différents organismes, comme le Centre australien pour la recherche agricole internationale (ACIAR)Geoscience Australia et le Bureau australien de météorologie.

Principales composantes CPS bénéficiant du soutien du ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce :

  • le Programme pour l’évaluation et la qualité de l’enseignement (EQAP), qui œuvre à l’amélioration des niveaux d’aptitude à l’écriture, à la lecture et au calcul, par la conduite d’évaluations pédagogiques, la collecte et l’analyse de données et la détermination de niveaux de référence au service de politiques et d’interventions éducatives reposant sur des preuves scientifiques ;
  • l’Équipe régionale d’éducation en matière de droits de la personne, qui offre un soutien technique et dispense des formations aux pays insulaires océaniens dans les domaines prioritaires touchant aux droits de la personne (inégalités entre hommes et femmes, violence à l’égard des femmes, droits des enfants et handicap, entre autres) ;
  • la Division statistique pour le développement, qui aide les pays de la région à collecter, à analyser et à diffuser des données et des statistiques ;
  • le système océanien de surveillance de la santé publique, qui permet de suivre les flambées de maladies infectieuses dans la région ;
  • le Centre d’étude des cultures et des arbres du Pacifique (CePaCT), qui conserve et met à la disposition des États et Territoires insulaires océaniens des ressources génétiques de cultures vivrières océaniennes, afin d’aider les pays à se relever des catastrophes naturelles et à faire face à la multiplication des organismes nuisibles et des maladies ;
  • la Division ressources terrestres, qui œuvre en faveur de l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, en prônant la gestion durable et la mise en valeur des ressources terrestres, agricoles et forestières ; et
  • le programme Youth@Work, qui vise à dispenser des formations sur l’emploi et la création d’entreprises aux jeunes marginalisés des Îles Salomon.

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