Les représentants de quinze pays sont réunis cette semaine à Nadi (Fidji) afin de déterminer les compétences constituant les qualifications régionales requises en matière d’énergie durable et de résilience, notamment dans le domaine de l’adaptation au changement climatique.
Organisé dans le prolongement de l’atelier de planification tenu en octobre dernier, cet exercice s’inscrit dans le cadre du projet de l’Union européenne sur l’enseignement et la formation techniques et professionnels dans le Pacifique (UE-PacTVET), actuellement mis en œuvre par l’Université du Pacifique Sud (USP) et la Communauté du Pacifique (CPS).
Il fait également partie d’un projet plus vaste, doté d’une enveloppe de 6,1 millions d’euros, qui a débuté en août 2014 au titre du Programme Adaptation au changement climatique et énergie durable, financé grâce à l’enveloppe régionale pour le Pacifique du 10e Fonds européen de développement.
La validation régionale d’un cursus sur l’adaptation au changement climatique et l’énergie durable contribuera à améliorer le niveau de formation en matière d’adaptation au changement climatique et de gestion des risques de catastrophe en Océanie, tout en offrant des débouchés professionnels supplémentaires à ceux qui souhaitent étudier à l’étranger ou s’installer dans un autre pays de la région.
« L’élaboration de ce cursus permettra aux Îles Salomon et à l’ensemble de la région Pacifique d’adopter des pratiques écoresponsables, notamment en matière de réfrigération et de climatisation, en conformité avec les conventions internationales sur l’environnement », souligne M. Solomon Pita, doyen de la Faculté de technologie et d’études maritimes de l’Université nationale des Îles Salomon.
« Grâce à ce cursus, la région sera surtout mieux préparée à affronter le changement climatique et à s’y adapter », ajoute-t-il.
Les participants se pencheront sur l’élaboration de supports pédagogiques adaptés aux besoins des formations nationales et régionales sur l’adaptation au changement climatique et l’énergie durable, et réfléchiront aux méthodes d’enseignement et d’évaluation les plus adéquates en la matière.
La réunion permettra de faire la synthèse des contributions des pays océaniens à l’élaboration de qualifications régionales dans les domaines de l’adaptation au changement climatique et de l’énergie durable.
M. Johnny Engell-Hansen, adjoint du Chef de délégation de l’Union européenne, se félicite : « L’Union européenne attend avec impatience l’issue de cette réunion, preuve que la région Pacifique, une fois encore, montre l’exemple pour ce qui est des mesures favorisant un développement durable et résistant aux phénomènes climatiques. La mise en place d’un cursus d’enseignement et de formation techniques et professionnels axé sur l’énergie durable et la résilience au climat sera une première mondiale. »
En parallèle se tiendra la réunion du Comité consultatif sur les normes professionnelles (ISAC), point d’orgue d’un travail mené au cours des six derniers mois dans le cadre du projet UE-PacTVET, en partenariat avec la Commission fidjienne de l'enseignement supérieur (FHEC) et le Programme pour l’évaluation et la qualité de l’enseignement (EQAP) de la CPS.
Les spécialistes de l’éducation de la CPS collaborent avec les partenaires du projet UE-PacTVET afin d’obtenir l’inscription des nouvelles qualifications régionales susdécrites au Registre océanien des qualifications et des normes (PRQS).
Le jeudi 19 mai, une réunion commune rassemblera l’ensemble des participants en vue d’entériner la création d’un nouveau cursus en résilience et énergie durable (certificats 1 à 4) qui sera reconnu à l’échelle régionale.
Les membres océaniens de l’ISAC sont : États fédérés de Micronésie, Fidji, Îles Cook, Îles Marshall, Îles Salomon, Kiribati, Nauru, Niue, Palau, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Timor-Leste, Tonga, Tuvalu et Vanuatu.
Contact médias :
Sarah Hemstock, Team Leader, PacTVET, [email protected] ou +679 337 9425
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