Le comité de pilotage du projet de l’Alliance mondiale contre le changement climatique (AMCC) dans les petits États insulaires du Pacifique a tenu sa première réunion régionale à Suva, les 28 et 29 mai 2012. Des participants venus des Îles Cook, des États fédérés de Micronésie, de Kiribati, des Îles Marshall, de Nauru, de Niue, de Palau, des Tonga et de Tuvalu se sont ainsi réunis avec le secrétariat du projet et les représentants d’organisations régionales et de l’Union européenne pour en apprendre davantage sur la portée régionale et internationale du projet et en programmer les futures activités.
L’AMCC, soutenue par l’Union européenne, a pour mission de renforcer le dialogue et la coopération sur le dossier climatique dans les pays en développement les plus exposés au changement climatique. L’AMCC s’appuie sur des méthodes concrètes et novatrices pour dispenser son soutien dans ce domaine et répondre aux besoins en capacités des pays en développement. L’AMCC compte une quarantaine de programmes en cours ou en préparation dans 35 pays issus de quatre régions du monde, pour une enveloppe de 300 millions d’euros. Le projet de l’AMCC dans les petits États insulaires du Pacifique s’inscrit dans le cadre de ce programme d’envergure mondiale.
Caractérisés par une importante diversité, les neuf petits États insulaires océaniens bénéficiaires du projet, îles hautes ou atolls, enregistrent une densité de population extrêmement inégale. La CPS travaille aux côtés de ces neuf pays, ainsi que d’autres États et Territoires du Pacifique, pour maîtriser les risques liés à la variabilité climatique et au changement climatique.
La mise en œuvre sur le terrain de projets d’adaptation au changement climatique représente une part importante de cette initiative, qui sera appuyée dans les pays par un travail d’intégration du changement climatique dans les principaux plans, politiques et secteurs des pouvoirs publics. Un autre aspect séduisant du projet a trait à la recherche de nouvelles possibilités de financement, le but étant de permettre aux pays d’obtenir et de gérer des enveloppes affectées au changement climatique.
Grâce à des consultations menées en amont de la réunion, la plupart des pays représentés ont pu mettre en avant les domaines précis qui constituent pour eux une priorité. À titre préliminaire, on retiendra la protection du littoral, l’eau et la santé. Pour citer un participant : « L’approche du projet allie originalité et souplesse, mais le tout reste très organisé. »
Pour tout complément d’information, veuillez vous adresser à Gillian Cambers (tél. :+679 337 9450 ; courriel : [email protected])