Un accès universel aux données grâce à la Plateforme de données océaniennes

Nouméa

Dans le Pacifique, les gouvernements, organisations, bailleurs de fonds et acteurs de la société civile du Pacifique disposent désormais d’une source centrale de données récentes et fiables qui les aidera à prendre des décisions concernant les Océaniens.

Le ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du Commerce a apporté son soutien à la Communauté du Pacifique (CPS) dans le cadre de la création et du lancement de la Plateforme de données océaniennes, qui comblera les lacunes en matière de données dans le Pacifique et mettra des informations factuelles fiables à la disposition des décideurs.

Principal bailleur de fonds, la Nouvelle-Zélande a consacré 6,5 millions de dollars néo-zélandais en près de quatre ans au projet pour l’amélioration de l’accès aux données et aux statistiques océaniennes, conduit par la CPS, une initiative régionale qui a débouché sur la création de la Plateforme de données océaniennes. Tout au début du projet, l’Australie a également apporté un appui en nature.

« Bon nombre de problèmes qui touchent le Pacifique sont trop importants pour être traités de manière isolée. La Plateforme de données océaniennes permettra d’apporter une réponse plus cohérente aux problématiques de développement, de partager les connaissances acquises à chaque projet et de créer un cercle vertueux de données factuelles en vue de stimuler l’apprentissage et d’améliorer les effets obtenus au fil du temps », a affirmé Belinda Brown, porte-parole pour le Ministère des Affaires étrangères et Consule générale de Nouvelle-Zélande en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à Wallis et Futuna.

Passerelle numérique permettant aux pays, partenaires du développement, universités, instituts de recherche et entreprises du Pacifique d’accéder à l’information, la Plateforme fera office de guichet unique de référence pour toutes les données et publications océaniennes.

« Il est essentiel de pouvoir accéder à des données fiables pour que nous puissions prendre des décisions en nous basant sur des données factuelles. La Plateforme de données océaniennes renforcera la confiance accordée aux décisions que nous prenons dans le cadre du Programme d’aide néo-zélandais. Elle revêt en outre une importance particulière à l’heure où nous aidons les pays à faire face à la pandémie de COVID-19 et à ses multiples incidences socioéconomiques », a précisé Mme Brown.

Stuart Minchin, Directeur général de la CPS, a déclaré qu’il s’agissait d’une excellente nouvelle pour le Pacifique, la mise en place de la Plateforme ayant duré près de deux ans.

« La Plateforme de données océaniennes a été entièrement créée et développée dans le Pacifique et par le Pacifique, l’objectif fondamental étant d’améliorer la vie des populations océaniennes. Nous nous réjouissons de son lancement et des bienfaits qu’elle apportera à la région sur le long terme », a-t-il affirmé.

Contacts médias :
Alexandre Brecher, CPS [email protected]
Marie Lazarus, Consulat général de Nouvelle-Zélande [email protected]

Complément d’information à l’intention des rédacteurs :
La Nouvelle-Zélande, par le biais du ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du Commerce, est le principal bailleur de fonds de la Plateforme de données océaniennes, un projet piloté par la Communauté du Pacifique (CPS) avec le concours du Secrétariat général du Forum des Îles du Pacifique, du Programme régional océanien de l’environnement et de Link Digital, ainsi que d’autres partenaires comme le ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce.

La Plateforme de données océaniennes s’inscrit dans le cadre d’une initiative visant à améliorer l’accès aux données et aux statistiques océaniennes, et d’un vaste éventail d’actions régionales menées par la CPS et soutenues par le Programme d’aide néo-zélandais. En marge du lancement de la Plateforme ce jour, la CPS a également conclu un nouvel accord de financement avec la Nouvelle-Zélande pour une deuxième phase de travail, dont l’objectif est de renforcer les capacités des pays océaniens et la coordination dans le domaine de l’analyse, du suivi-évaluation et de l’apprentissage. La CPS se félicite de la poursuite de ce précieux partenariat avec le Programme d’aide néo-zélandais en vue de développer les ressources régionales dans les domaines importants que sont l’innovation, l’information, l’apprentissage et l’adaptation.

À ce jour, la Plateforme de données océaniennes comprend cinq fonctionnalités principales :

  • le catalogue de données, qui est la plus grande banque de données centralisée de la région ;
  • PacificMap, une interface de cartographie permettant de visualiser les données spatiales de 22 pays océaniens ;
  • le tableau de bord des ODD, qui contient des données sur les 132 indicateurs régionaux de développement durable sélectionnés par la région ;
  • PDH.stat, un explorateur de données portant sur les indicateurs de développement et les statistiques officielles ;
  • la bibliothèque de microdonnées, une passerelle d’accès aux enquêtes et recensements de la région, ainsi qu’aux documents et microdonnées émanant des administrations du Pacifique.

Le lien vers la Plateforme de données océaniennes figure dans le communiqué de presse, mais également ici : pacificdata.org.

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